Patrick Valas : Devenir psychanalyste, le rester.
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Devenir psychanalyste, le rester.
C’est advenir au « désêtre », l’objet petit a, soit le contraire du retour de l’Être, mais bien de celle de l’instance de la lettre dans l’inconscient, « structuré comme un langage ».
Le rester, n’est pas exercer une fonction.
Un psychanalyse ne « fonctionne pas », sinon ce serait un fonctionnaire.
Un psychanalyste, digne de cette nomination, dans la pratique participe de « l’Acte analytique ».
Il ne s’agit pas pour lui de vouloir être original, mais logique.
Il calcule, sachant que tout n’est pas calculable, ni pliable à tous les sens.
C’est un pari, qu’il relève.
Il doit compter sur la chance, soit la « Fortune » au sens antique de ce terme pour faire la « trouvaille qui vaille », soit la juste « Tuché », dans le flot de « l’Automaton », de la dite « association libre » de son analysant.
L’interprétation analytique, joue de l’équivoque, en même temps qu’elle est apophantique.
L’analysant lui compte.
Il compte souvent qu’il n’a pas beaucoup compté dans son enfance, mais il retrouve les amarres de son « être » à la chaîne signifiante et peut ainsi changer le cours de sa vie.
Patrick Valas, le 5 décembre 2019.
Un jour historique, je l’espère, où l’on change de discours, pour le
refleurissement, d’un nouvel amour.
"Un coup de ton doigt sur le tambour décharge tous les sons et commence la nouvelle harmonie.
Un pas de toi, c’est la levée des nouveaux hommes et leur en-marche.
Ta tête se détourne : le nouvel amour !
Ta tête se retourne, - le nouvel amour !
« Change nos lots, crible les fléaux, à commencer par le temps » te chantent ces enfants.
« Elève n’importe où la subtance de nos fortunes et de nos voeux » on t’en prie.
Arrivée de toujours, qui t’en iras partout"
A.R.