Wo es war, soll Ich werden.
Sigmund Freud, in Vorlesung. Die Zerlegung der psychischen Persönlichkeit. Conférences sur la psychanalyse, 2e série.
Sigmund Freud, Gesssamelte Work.
Tant que Jacques-Alain Miller, Éric Laurent et Colette Soler n’auront pas avoué publiquement l’imposture qu’a été la fondation de l’École de la Cause Freudienne, de par leur manque de courage, l’avenir de la psychanalyse orientée « par le Réel » selon l’enseignement de Lacan sera pourrie.
On peut le constater aujourd’hui quand on voit comment ils ont remis ou vont remettre les clefs de notre discipline aux mains du pouvoir politique qui n’en demandait pas tant ni si facilement.
La psychanalyse qui par essence, ne peut pas se laisser assujettir aux règlements du monde, lesquels n’ont rien à voir avec La Loi, ne pourra plus être pratiquée par « quiconque, qui en ne s’autorisant que de lui-même, ne peut le faire qu’à s’autoriser d’autres aussi ».
Il suffit de constater ce qu’il se passe en Italie, pays tant chéri par Lacan (comme Freud aussi bien), qui est l’exemple paradigmatique de l’avenir qui nous pend au nez : en effet on ne peut plus y exercer notre discipline sans être médecin ou psychologue diplômé et agrée par le juridique.
Comment on a pu en arriver là ?
Je vais m’efforcer d’en donner un petit éclairage, car je ne suis pas le seul, ni le premier à le faire, en reprenant l’historiole de la psychanalyse, dite lacanienne par des demeurés alors que fondamentalement elle est freudienne.
De Freud oui, mais pas sans l’enseignement de Lacan, et qualifiée par lui d’être « intransmissible ».
Tout le monde ne sait pas, ou a oublié ce que Lacan a déclaré le 5 juillet 1980 avant le vote de la dissolution de l’EFP (« monécole » disait il) :
« Bonjour,
C’est gentil à vous d’être venus.
Je vais vous expliquer mon vote.
Je vais voter pour la dissolution de l’école.
Je vote pour et j’aimerai que vous fassiez comme moi.
Les psychanalystes sont des sujets spéciaux, ce sont des sujets spécialement sensibilisés à la tromperie, cela tient à leur pratique, de ce fait ils se classent selon leur éthique.
C’est là une épreuve rude.
C’est une épreuve décisive en certains effets du groupe analytique.
La réaction de masse du groupe, Freud l’a prédite, c’est de trouver refuge dans un idéal, l’idéal de l’infaillible.
L’idéal une fois installé, tout est bien, on échange des courbettes, moi je ne prétends nullement incarner cet infaillible, je ne fais pas non plus des courbettes.
J’en témoigne par cette dissolution.
Alors il faut me pardonner de ne pas être infaillible.
Ceux qui me pardonneront voteront comme moi, et j’ajoute pour moi.
Voilà.
Il convient maintenant que chacun dise son mot ».
Aujourd’hui, tous ceux qui sont dans l’erre de Freud avec Lacan, sont-ils sûrs d’avoir dit le leur, car il faudra bien qu’un jour ils le gueulent à la face du monde pour être entendus ?
C’est leur devoir que de le faire s’ils se soutiennent de l’éthique du « Bien-Dire ».
Jacques Lacan, je parle de la personne, pas de son texte n’a pas fondé l’École de la Cause Freudienne, il y a consenti peut-être parce qu’il a été châtré par les lâches du « Pacte de Clairefontaine ».
Il l’avait prédit à son séminaire de façon explicite.
Je ne vais pas donner ici les preuves médicales ou juridiques de ce que j’avance, d’autres l’ont fait déjà fait, je ne les suis pas, car je ne me situe pas dans la même temporalité qu’eux.
Que sont aujourd’hui devenus l’École de la Cause Freudienne (ECF), dont j’étais membre et L’École de Psychanalyse des Forums du Champ Lacanien (EPFCL), dont je sais plus quel y est mon statut, pour ne plus y foutre les pieds ni payer mes cotisations depuis au moins 3 ans si mon souvenir est bon ?
Des symptômes, pourquoi pas ?
Comment pourrait-il en être autrement ?
Seulement la cause de ce qui cloche dans ces symptômes, c’est que tout symptôme, qui ne l’est que du sujet, celui du collectif l’est aussi de l’individuel - c’est le même.
Hélas… mais c’est comme ça.
C’est là qu’une interprétation apophantique peut être faite à ce sujet de l’individuel car celui de l’ECF ou de l’EPFCL ne sont pas du pareil au même, y’a toujours entre eux la place pour une différence absolue.
Ils ont eux-mêmes codés leur noms propres, ainsi je ne les livrent pas à la vindicte populaire qui ne manquera pas de se lever ici en premier :
Sur Facebook - 1,5 milliards de membres dans le monde, si ce n’est pas un symptôme ça ?
Que comptent devant Facebook et ses règles parfaitement adaptées au discours capitaliste, les quelques misérables milliers de membres ou de postulants qui gravitent, pour quémander leur pitance autour de ces nébuleuses, devenues aujourd’hui astre mort ?.
JAM oriente ses troupes béâtchélisées « vers le Réel » comme s’il savait ce qu’il était. …Ou pire pour eux.
Elle conduit les siens à marche forcée d’affects lacaniens vers un inconscient-réinventé sans amitié, il faut s’y opposer par un Dire que non !
Patrick Valas, le 17 octobre 2015.